Cette année, dans le cadre du programme Odyssée, Héritage & Civilisation a tissé de nouveaux liens avec un partenaire atypique, à la fois acteur inspirant pour les élèves et les enseignants, intervenant pédagogique en classe mais aussi porteur des couleurs de l’association. Il s’agit du navigateur François Guiffant et de son Imoca Partage.
© Partage – François Guiffant
Partage : l’Imoca de François Guiffant porte bien son nom. « Quand j’ai repris la barre de cet Imoca, il y avait une association qui était supportée par le bateau. Aujourd’hui, il y en a cinq dont Héritage & Civilisation ». Car aux côtés des partenaires traditionnels, financeurs le plus souvent de ces bateaux engagés dans de grandes courses médiatisées, François Guiffant a choisi d’en faire aussi un support de visibilité au service de belles causes : « Je veux que ce bateau soit celui de tout le monde, moi je ne fais que le piloter ».
Concernant Héritage & Civilisation, la relation s’est faite naturellement à l’occasion d’une rencontre au départ de la Transat Jacques Vabre entre François et Lara-Scarlett Gervais, Présidente et fondatrice de l’association. « C’est un peu par hasard, grâce à la fondation Deloitte, que nous avons eu l’opportunité de nous rencontrer. Immédiatement, ça a matché entre nous. » Les valeurs portées par Héritage & Civilisation, la transmission, la découverte de l’autre, la sensibilisation au patrimoine, le rôle des jeunes comme ambassadeurs de paix, ont immédiatement plu au navigateur qui a décidé d’embarquer l’association avec lui.
Mais son engagement va bien au-delà d’un simple affichage d’un sticker apposé sur la coque du navire. « En mer, il m’arrive souvent de faire des courtes vidéos destinées aux classes, jusqu’à répondre à des questions particulières qui me sont posées par les élèves. Je leur fais vivre en direct les courses et cela me permet de les sensibiliser sur des aspects de la faune ou de la flore marines susceptibles d’être en danger ». A terre, il intervient également dans les classes, comme cela a été le cas à Belleville. « La mer est aussi un patrimoine naturel qu’il nous faut protéger et c’est logiquement que ce sujet s’est imposé dans le programme Odyssée ». A tel point que cela a conduit au développement d’une thématique bien spécifique : l’Odyssée des Océans.
S’il est bien prévu de continuer l’aventure l’année prochaine, il reste encore une vraie interrogation. « J’ai bien été qualifié pour le Vendée Globe, en raison d’une question de règlement limitant le nombre d’Imoca, Partage n’a pas été retenu pour participer. » François ne désespère pas que l’organisateur autorise son bateau à prendre le départ. « A mes yeux, l’enjeu n’est pas seulement celui de participer à une grande course, mais aussi à de grandes causes. »